


La semaine dernière, j'étais à Cannes pour le travail, ça m'a rappelé beaucoup de bons souvenirs en voyant tout le monde s'affairer pour préparer le festival. Je me suis rendue compte que je ne vous avais jamais raconté ici ma petite aventure cannoise entre glamour et gastronomie (certains l'auront peut-être déjà lu dans le magazine Nespresso pour lequel j'avais écrit quelques articles).
Le 68ème Festival de Cannes a donc commencé, la croisette prise d'assaut s'est transformée. J'ai eu la chance, l'année dernière, d'assister, curieuse, à ce spectacle. C'est vraiment un autre monde, je pensais me sentir mal à l'aise apprêtée dans ma robe moulante à 18h pour aller dîner... Erreur, à cette heure, la croisette se remplit d'étranges créatures, aux looks les plus fous, les plus remarquables - parce que c'est bien cela dont il s'agit, se faire remarquer. On se sent alors finalement plus détendue et amusée d'observer ce drôle de monde. Mais la croisette n'a pas été mon souvenir le plus marquant. Le spectacle le plus étonnant (avec la montée des marches, il faut bien l'avouer, parce que ce n'est pas tous les jours que ça arrive, surtout que j'avais que très jolie robe !) est celui que j'ai pu goûter, celui de la cuisine de Christophe Aribert, un vrai coup de foudre culinaire...
Pour la 2ème année consécutive, Nespresso, partenaire du festival et de la semaine de la critique, allie gastronomie et cinéma. Sur la plage Nespresso, les chefs sont invités à faire "leur cinéma". Cette année, ce sont Christophe Dufau, Florent Ladeyn et Yves Camdeborde qui vont imaginer leur scénario en 5 plats, et créer un menu inspiré par un film marquant du Festival de Cannes.
L'année dernière, Christophe Aribert avait choisi de nous raconter l'histoire d'Un Homme et Une Femme, mais c'était aussi celle d'un homme et de la cuisine. Au travers de ses plats, Christophe Aribert a réinterprêté le film de Claude Lelouch, primé à Cannes en 1966. La passion, le désir, l'envie, l'amour...Le temps s'est arrêté et le dîner du chef doublement étoilé nous a fait vibrer. L'histoire s'est consumée dans un équilibre parfait. Je n'ai plus qu'une envie depuis, découvrir son restaurant Les Terrasses à Uriage !
Chaque chef travaille l'un de ces plats autour d'un café Nespresso, Christophe Aribert avait ici choisi d'associer un grand Cru Decafeinato intenso avec le cabillaud (avec, dans mon souvenir, une pointe d'antésite et de sucre Galabé). Exquis !
Pendant ce court séjour à Cannes, j'ai aussi pu découvrir, grâce à Nespresso, les cuisines du Majestic aux côtés des chefs Maryan Gandon et Michaël Durieux. Celui-ci avait réalisé pour moi le fameaux « Fraises…fraises…fraises… » du Fouquet’s, un dessert, 100% fraises donc, qui se décline en mousse, sorbet, tuile, pépite et fruits frais.
Nous nous sommes également rendus à la Guérite, une véritable petite échappée gourmande.
Alors que la population de Cannes se multiple par 3 pendant le festival et que le rythme s'accélère, se trouve en face de la croisette ce petit havre de paix. Loin de cette agitation cannoise, l'île protégée de Sainte-Marguerite peu connue des festivaliers, est parfaite pour se détendre le temps d'un déjeuner. Au pied du fort (qui aurait jadis servi de prison au fameux "homme au masque de fer") se trouve le restaurant La Guérite. Au son des vagues et les pieds dans la sable, on y savoure une cuisine méditerranéenne et un instant de calme face à Cannes.
Et le cinéma dans tout ça, me diriez-vous. J'ai eu la chance d'assister à la projection de The Search de Michel Hazanavicius. Malgré toutes les critiques, j'ai beaucoup aimé ce film, on a été très ému, notamment par la performance du petit Abdul Khalim Mamatsuiev (très acclamé ce soir là).
Melle Blanche 18/05/2015, 06:05
Tes photos dégagent sublimement de la légèreté et de la gourmandise.